L’impermanence c’est quelque chose qui n’est pas permanent, qui n’est pas durable.
L’impermanence fait partie de notre vie, que nous le voulions ou pas.
Selon Bouddha, l’attachement aux choses impermanentes s’avère être la cause de la souffrance : si nous restons dans l’illusion que tout est permanent, en nous y attachant, alors la perte sera cause de souffrance.
Aujourd’hui, dans notre monde, tout va de plus en plus vite, et tout change à une vitesse folle.
Ce que nous croyions vrai un jour, peut devenir obsolète le lendemain.
Et cela nous concerne tous, et dans tous les aspects de notre vie.

En ce moment, chaque jour cette impermanence nous est montrée du doigt, et c’est ça qui peut nous faire peur…parce qu’on nous montre que nous ne sommes que des êtres humains avec un corps qui a une durée de vie limitée, et que nous ne pouvons pas tout contrôler.
La peur a son utilité, mais elle ne doit pas prendre toute la place sinon elle va nous figer et donc nous empêcher d’avancer.
Un des premiers pas est d’accepter que rien n’est permanent.
Parce que plus nous résistons, et plus nous souffrons.
Quand nous restons attaché à quelque chose (un bien matériel, une relation, un travail, l’argent, une croyance, une façon de faire ou d’être), c’est souvent parce que nous pensons que cela nous sécurise.
Mais en même temps, si nous perdons ce « quelque chose », un sentiment d’insécurité vient nous avaler dans ses profondeurs pour nous engloutir et nous faire perdre complètement pied.
Mais alors est-ce que cet attachement aux choses permanentes est si sécurisante que ça?
Est-ce que c’est bon pour nous?
En acceptant que tout est impermanent sur cette Terre, que tout change à chaque minute, à chaque seconde, nous n’aurons plus peur de perdre quoique ce soit.
En lâchant les résistances, et en se laissant guider avec foi par le flow de la vie, nous pouvons apprécier chaque chose, chaque personne, chaque évènement à sa juste valeur, sans peur et dans l’amour.
C’est aussi accepter que seul l’instant présent compte, en lâchant le passé qui n’existe plus.