Le jour où j’ai appris à m’aimer grâce à la Gestalt Thérapie

Quand j’ai abordé ce thème au cours de ma formation de Gestalt, j’ai pris conscience que je n’arrivais pas à me donner de l’amour, tout simplement parce que je détestais la personne que j’étais.

Cela peut paraître fort mais c’est réellement ce que je vivais à ce moment là.

Dans ma façon de fonctionner, je me jugeais énormément, je ne me considérais pas digne d’amour, et je n’en avais absolument pas conscience.

Mon intention étant d’aller vers une meilleure version de moi-même, j’ai compris que je n’avais pas le choix que de me donner de l’amour.

Mon premier pas a donc été de prendre conscience de cette immense difficulté à m’aimer.

Mon second pas a été de cesser de me juger sans cesse, 24/24h, pour la moindre chose que je pouvais faire ou ne pas faire.

A ce niveau, j’arrivais à une base que je pourrais appeler neutre dans le sens où je cessais d’alimenter en moi mon « désamour ».

Et puis, grâce au travail thérapeutique, j’ai eu envie d’essayer de m’autoriser à me donner de l’amour en conscience : le chemin ne s’est pas fait du jour au lendemain, parce qu’il est nécessaire d’expérimenter les choses que notre mental a compris pour pouvoir les intégrer.

J’aurais pu me dire à la place : mais est-ce si important de m’aimer?

Oui ça l’est, puisque cette capacité à pouvoir se donner de l’amour que nous avons tous en nous, est primordiale pour (entre autre) aller vers la confiance en soi, améliorer son estime de soi et ses relations avec les autres.

Cela permet de recevoir et de donner de l’amour sans attentes.

Pourquoi vous raconter tout ça?

Parce que j’ai envie à mon tour, comme on l’a fait pour moi, de porter l’espoir que c’est possible, que vous aussi vous avez le droit de vous aimer, tout en restant humble.

Se donner de l’amour, s’aimer, c’est quelque chose que j’ai à coeur de transmettre à mes clients.

C’est un chemin qui demande peut-être du travail et un engagement personnel, mais quand on vit et on voit les changements internes et externes que cela procure, on s’aperçoit qu’on se fait juste un superbe cadeau.